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recherche: catégories articles chats archives mars 2013 octobre 2012 septembre 2012 août 2012 juillet 2012 juin 2012 mai 2012 février 2012 janvier 2012 octobre 2011 septembre 2011 liens psylecomte méta inscription connexion les psychologues et l’argent liquide… 15 mars, 2013, 13:07 classé dans : articles très régulièrement, et le plus généralement lors de la première consultation, des patients me demandent s’ils peuvent payer autrement qu’en espèces . le plus souvent bien sûr, il s’agit de patient ayant déjà vu un ou plusieurs autres psychologues auparavant qui leur avaient expressément demandé de payer ainsi… c’est une pratique ancienne, ancrée dans la théorie psychanalytique freudienne autour de l’échange, du transfert et de l’investissement du patient dans la thérapie. d’accord… mais petite rappel, la vie de freud commence en 1856 et se termine en 1939. qu’en était-il des moyens de paiement à l’époque? pensez-vous que ce même mr freud avait sa carte gold ou son chéquier à écureuils?! oui c’est vrai, je suis un peu remontée dans ce post car j’en ai assez de ces psychologues qui se cachent derrière des « mon patient se rend bien plus compte de ce qu’il paye lorsqu’il me paye en liquide qu’en remplissant un chèque »… oui enfin parlons franchement, c’est surtout lui qui « se rend bien plus compte de ce qu’il se met directement dans la poche sans le déclarer au fisc »! entre le chèque, le liquide et le prix non fluctuant des séances, je pense que les patients auraient tous à y gagner avec bien plus de clarté et de lisibilité ! sinon, arrêtons de paraître outrés lorsque certains pensent que nous sommes des charlatans ou tout autre quolibet désobligeant… parce que manifestement il y en a! d’ailleurs on pourrait penser que c’est moins le cas chez les psychiatres qui ont un lien direct avec la sécurité sociale et qui se doivent d’être très lisible dans leur comptabilité. et bien non, vous trouverez également des psychiatres qui font payer un règlement en liquide en sus du règlement « officiel sécu », toujours cachés derrière des questions d’investissement dans la thérapie ou d’estime de soi… chers patients, faites attention à vous s’il vous plait: il ne suffit pas que le contact « passe » bien ou que vous vous trouviez dans une profonde demande pour accepter ces « injonctions thérapeutiques »! le thérapeute est là pour vous aider, il faut que vous ayez confiance, que vous vous sentiez bien dans son cabinet, à l’aise, capable de tout lui dire: et notamment vos désaccords ou vos surprises: c’est ça aussi, un transfert constructif! mme lecomte, psychologue clinicienne et psychothérapeute à poissy (78) 1 commentaire -- les antidépresseurs… 12 mars, 2013, 15:44 classé dans : articles souvent mes patients me demandent ce que je pense des antidépresseurs, moi psychologue clinicienne et donc non prescriptrice de ce type de produits… si j’ai effectivement choisi la parole comme outil de travail, il me semblerait incohérent de montrer un vive hostilité contre ces psychotropes. mais pas pour n’importe qui, pas n’importe quand, pas pour quelconque affect dépressif et encore moins pour une durée indéterminée! je pense qu’ils sont nécessaires lorsqu’une dépression très marquée s’instable et qu’elle entraîne de réelles conséquences sur la vie quotidienne: difficultés de concentration, pour s’occuper de ses enfants ou de soi, et encore plus, bien sûr, lorsqu’on n’arrive même plus à sortir de son lit ou à s’alimenter. je ne suis pas pour une prescription automatique dès le moindre signe de mal-être, et cette prescription mérite d’autant plus d’être suivie de près s’il existe une prédisposition à l’addiction. en-dehors de ces tableaux cliniques, les antidépresseurs peuvent se présenter comme une béquille précieuse, comme un régulateur d’humeur très appréciable. mais cette béquille doit rester temporaire! 6 mois minimum, 2 ans (très) grand maximum! au-delà, j’ai le sentiment qu’ils deviennent plutôt des placebo ou en viennent à cacher une pathologie psychique plus importante… aussi, il est important de savoir que, lors d’une psychothérapie menée en profondeur, il arrive très souvent que le patient passe par une période « à consonance » dépressive… tout à fait bénéfique! je compare souvent ce travail psychothérapeutique comme débutant par une déconstruction, parfois lente, parfois au bulldozer, qui nécessite une reconstruction solide des pièces tombées à terre, à entre-mailler avec de nouvelles arrivantes. dans ce cadre, je déconseille le plus souvent l’usage d’antidépresseurs car ils pourraient alors représenter un frein à le remise en question, et donc, à la psychothérapie… il s’agira alors d’un état, certes désagréable à vivre, mais temporaire et salvateur pour le patient. mme lecomte, psychologue clinicienne et psychothérapeute à poissy (78). 0 commentaires -- si maman, si… 5 octobre, 2012, 17:28 classé dans : articles il y a quinze jours, lors d’une même journée, 6 de mes patients m’ont parlé de leur mère . un premier : « elle ne me dit jamais rien, ne me pose jamais de question : c’est comme si elle se foutait de moi et de ma vie… » un second : « elle me donne toujours son avis, alors que je m’en fiche moi de son avis, je ne le lui demande pas !… d’ailleurs je fais ce que je veux alors faut qu’elle arrête d’essayer de m’influencer ! » un troisième : « lorsque nous nous sommes rendu sur la tombe de ma grand-mère décédée il y a plusieurs années maintenant, elle m’a laissé là à pleurer, toute seule… elle s’est éloignée pour le laisser pleurer seule devant cette tombe, vous rendez-vous compte ?! n’aurait-elle pas pu ne serait-ce que poser sa main sur mon épaule ?! » un quatrième : « ma mère est parfaite : une femme très belle, bonne épouse, maman attentive, intelligente, mariage réussi… est-ce que vous pouvez imaginer le poids qui pèse sur mes épaules pour essayer de lui arriver ne serait-ce qu’aux chevilles ? »…. … vous voyez où je veux en venir ?… une analyse ne serait-elle pas superflue?… mme elodie lecomte, psychologue et psychothérapeute à poissy (78). 0 commentaires -- les séniors et l’amour 3 septembre, 2012, 16:44 classé dans : articles les célibataires seniors et la vie de couple l ’image de la grand-mère au chignon grisonnant parfait s’agitant derrière ses fourneaux ou du grand-père assis dans son fauteuil, la canne à portée de main est belle et bien révolue. aujourd’hui, les seniors sont majoritairement actifs et le revendiquent : randonnées, sorties culturelles, voyages… devenus célibataires après avoir vécus de nombreuses années auprès de quelqu’un, ils ne souhaitent plus rester seuls chez eux, en tête-à-tête avec leur télé et aspirent naturellement à partager des moments de complicité en duo, et pourquoi pas, à aimer de nouveau. parmi eux il y a ceux qui se sentent plus quadra que quinqua : pétillants de santé, débordants d’activité, pour eux, l’image du conjoint idéal n’est en rien celle d’une compagne ou d’un compagnon casanier(ère). ceux-ci préféreront rester seule encore un temps que d’accepter une relation avec une personne plus âgée voire du même âge qu’eux. si cette attitude était plutôt masculine il y a quelques années, on dénombre aujourd’hui autant d’hommes que de femmes aspirant à ce modèle de couple. pour les autres, il s’agira plutôt de seniors souhaitant vivre à deux leurs activités et leurs loisirs, se réservant la potentialité de, peut-être, retomber amoureux (se)… la vie de couple n’est pas réellement un but pour eux mais plutôt une éventualité, car, non seulement habitués à leur vie en solo, ils sont freinés par un niveau d’exigence élevé dont ils ont tout à fait conscience. l’effet « woodstock »… les seniors issus de la génération « mai 68 » ont eu la possibilité lorsqu’ils étaient plus jeunes, de chercher leurs propres limites car peu le leurs étaient offertes. c’est probablement donc aussi cette construction identitaire en solitaire qui exacerbe leurs exigences. après une certaine expérience de la vie en général et du couple en particuli